Carte grise prix : ce que j’ai payé pour immatriculer mon camping-car en 2024

Carte grise prix : ce que j’ai payé pour immatriculer mon camping-car en 2024
Carte grise prix : ce que j’ai payé pour immatriculer mon camping-car en 2024

Immatriculer son camping-car en 2024 : mon retour d’expérience

Ah, la fameuse carte grise ! Ce document qui semble souvent relégué au bas de la liste des priorités… jusqu’au moment où il devient indispensable. Cette année, j’ai dû passer par la case « immatriculation » pour mon nouveau compagnon de route, un camping-car tout beau, tout neuf (du moins pour moi). Et croyez-moi, entre les coûts, les démarches et les petits pièges à éviter, j’ai vécu une mini-aventure administrative, bien loin des sentiers boisés et des lacs de montagne que j’affectionne.

Alors dans cet article, pas de coucher de soleil sur un fjord norvégien, non. Mais un guide complet et sincère sur ce que j’ai réellement payé pour obtenir ma carte grise en 2024, avec tous les détails utiles pour ceux qui, comme moi, aiment être préparés avant de prendre la route.

Carte grise d’un camping-car : de quoi parle-t-on exactement ?

Un camping-car, sur le plan administratif, n’est pas qu’un « véhicule de loisirs ». Il est classé comme VASP (Véhicule Automoteur Spécialement Aménagé), ce qui entraîne quelques particularités lors de l’immatriculation. Et ces subtilités influencent directement le prix de la carte grise.

Avant tout, gardons à l’esprit que plusieurs facteurs entrent en ligne de compte dans le calcul :

  • Le nombre de chevaux fiscaux du véhicule
  • La région dans laquelle on fait la demande (eh oui, chaque région impose ses propres tarifs !)
  • L’âge du véhicule (plus de 10 ans = moitié prix sur le cheval fiscal)
  • La nature du véhicule (électrique, hybride ou thermique)
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Bref, rien de standardisé pour tout le monde. Mais je vais vous expliquer ce que j’ai personnellement payé et pourquoi.

Mon cas concret : camping-car d’occasion, 130 CV diesel

En janvier 2024, j’ai fait l’acquisition d’un bel intégral d’occasion, un modèle de 2014, bien entretenu, 130 chevaux réels (soit environ 8 chevaux fiscaux), roulant au diesel, avec moins de 100 000 km au compteur. Je vis en Occitanie, ce qui a son importance, car ici, le tarif du cheval fiscal est fixé à 44 € en 2024.

Le tarif du cheval fiscal : une variable clé

Comme mon camping-car a plus de 10 ans, j’ai eu droit à la réduction de 50 % sur le tarif du cheval fiscal. Cela ramène donc le coût du cheval fiscal à :

44 € x 50 % = 22 €

Avec 8 chevaux fiscaux, j’ai donc payé :

8 x 22 € = 176 €

Mais attention, ce n’est pas tout. Il y a d’autres frais à prendre en compte.

Les autres frais annexes à prévoir

Outre les chevaux fiscaux, la carte grise comprend aussi plusieurs taxes et frais :

  • La taxe de gestion : 11 €
  • La redevance d’acheminement : 2,76 € (frais d’envoi de la carte grise à domicile)
  • La taxe CO2 : Ici, j’ai été épargné. Les camping-cars, à ce jour, ne sont pas soumis au malus écologique sur la carte grise. Mais ça pourrait évoluer, alors méfiance les prochaines années !

Du coup, mon prix total a été :

176 € (chevaux fiscaux) + 11 € + 2,76 € = 189,76 €

Moins de 200 €, tout compris. Ce n’est pas négligeable, surtout quand on pense aux prix auxquels certains véhicules neufs ou hybrides peuvent être taxés aujourd’hui.

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Carte grise : comment faire la demande simplement ?

Depuis quelques années, les préfectures ne gèrent plus directement les demandes de carte grise. Tout se passe en ligne sur le site https://immatriculation.ants.gouv.fr, ou via des prestataires agréés.

Personnellement, j’ai passé par l’ANTS. Un peu longuet, je l’avoue, mais c’est le canal officiel et gratuit si vous êtes patient. Voici les étapes que j’ai suivies :

  • Création de mon compte France Connect
  • Renseignement du formulaire avec la carte grise barrée, le certificat de cession, le contrôle technique, preuve d’adresse, pièce d’identité…
  • Paiement sécurisé en ligne
  • Réception du certificat provisoire sous 24h
  • Réception de la carte grise définitive une semaine plus tard par courrier recommandé

Conseil d’ami : scannez vos documents bien lisiblement, et évitez les photos floues prises à la va-vite avec un smartphone. Cela peut ralentir sérieusement le traitement du dossier.

Et si le camping-car est importé ?

Je n’ai pas eu à gérer cette situation cette fois-ci, mais lors d’un précédent achat en Allemagne, j’ai découvert que l’immatriculation d’un véhicule étranger demande quelques documents supplémentaires :

  • Certificat de conformité (COC)
  • Quitus fiscal à récupérer au centre des impôts
  • Contrôle technique réalisé en France pour un véhicule de plus de 4 ans

Et les délais peuvent s’allonger… Si c’est votre cas, prévoyez une trentaine de jours minimum avant de voir votre plaque française afficher fièrement votre nouveau numéro.

Des astuces pour gagner du temps (et éviter les erreurs)

L’immatriculation, ce n’est pas l’étape la plus glamour de la vie en camping-car, mais avec ces quelques astuces, vous irez plus vite :

  • Regroupez tous les documents nécessaires en une seule fois, dans un dossier bien nommé
  • N’attendez pas la dernière minute, surtout si vous avez prévu un départ prochainement
  • Vérifiez que le vendeur du véhicule a correctement rempli le certificat de cession
  • Si vous faites appel à un prestataire, assurez-vous qu’il soit agréé SIV — évitez les sites aux promesses douteuses !
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Alors, qu’est-ce que ça donne au final ?

Pour moins de 200 €, mon fidèle van a officiellement troqué son ancienne identité pour un numéro flambant neuf, prêt à avaler les kilomètres et les routes sinueuses d’Occitanie, de Provence, ou peut-être bien du Tyrol (mais ça, c’est une autre histoire).

Ce que je retiens de cette expérience, c’est que se pencher un peu en amont sur ces questions permet d’éviter des maux de tête. Parce qu’au fond, si je choisis la route, c’est justement pour éviter les bouchons… qu’ils soient physiques ou administratifs.

Et maintenant que l’épisode « carte grise » est derrière moi, cap sur les prochaines aventures. Peut-être un bivouac au bord du lac d’Oô ou une nuit sous les étoiles dans les Cévennes. Avec mon camping-car dûment immatriculé, je peux repartir l’esprit libre… et la route m’appelle déjà.