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J’ai installé un kit panneau solaire souple pour van : voici comment

J’ai installé un kit panneau solaire souple pour van : voici comment

J’ai installé un kit panneau solaire souple pour van : voici comment

Pourquoi installer un panneau solaire souple sur un van ?

Lorsqu’on choisit la liberté de la route et le charme discret de la vie en van, on découvre rapidement que l’autonomie est une précieuse alliée. Être libre d’installer son bivouac au bord d’un lac, sur un col de montagne ou dans une clairière sauvage, sans dépendre d’un branchement électrique, c’est un luxe discret mais majeur.

C’est dans cet esprit que j’ai décidé de franchir le pas et d’installer un kit panneau solaire souple sur mon van. Pourquoi souple ? Tout simplement pour sa légèreté, sa discrétion et sa facilité d’installation, surtout quand on ne veut pas alourdir son toit ou percer la carrosserie à tout-va. Ceux qui me lisent savent à quel point j’aime garder une ligne simple et fonctionnelle dans mes aménagements.

Les avantages du solaire souple pour les nomades

Avant de me lancer, j’ai fait mes devoirs. Car investir dans du photovoltaïque, même en format vanlife, ça mérite réflexion. Voici ce qui m’a séduit :

Et puis surtout… j’en avais marre de trimballer une rallonge de 30 mètres “au cas où” !

Choisir son kit : mes critères et mon modèle

Après avoir épluché forums, blogs spécialisés et comparateurs, j’ai opté pour un kit solaire souple 180W monocristallin. Ce modèle m’a semblé être le bon compromis entre puissance, encombrement et prix. S’il y a bien une chose que j’ai retenue de mes précédents aménagements : inutile de viser trop haut techniquement si cela ne répond pas à vos vrais besoins.

Voici les éléments que comprenait mon kit :

J’ai également ajouté, par sécurité, un petit interrupteur de coupure entre le régulateur et la batterie, histoire de pouvoir déconnecter le tout facilement en cas de souci.

Préparer son van pour la pose

Il faut bien l’avouer, la phase de préparation n’a rien de bien glamour. On monte souvent sur le toit, on vérifie l’espace disponible, on nettoie, et surtout : on prend son temps. J’ai d’abord positionné mon panneau à blanc pour voir s’il était bien centré et qu’il n’empiétait pas sur d’autres équipements (lanterneau, antenne GPS, etc.).

Le nettoyage du toit est une étape à ne surtout pas bâcler. Un simple chiffon et un nettoyant type alcool isopropylique suffisent, mais il faut que la surface soit nickel pour garantir l’adhérence de la colle. Trop de poussière, et vous risquez de voir votre panneau voler au prochain mistral.

Installation du panneau : les grandes étapes

La pose en elle-même ? Rien d’insurmontable, même pour un bricoleur occasionnel. Voici mes étapes principales :

Et ensuite ? Rien à faire, si ce n’est admirer la magie du soleil qui travaille pour vous, silencieusement mais efficacement.

Quelle autonomie solaire peut-on espérer ?

Aujourd’hui, avec mon panneau de 180W, je couvre sans souci l’ensemble de mes besoins quotidiens :

À la belle saison, avec un bon ensoleillement, je récupère entre 30 à 50 Ah/jour selon l’orientation et la météo. En hiver ? C’est une autre histoire, mais on apprend aussi à adapter ses habitudes à l’énergie disponible. Et parfois, une petite pause dans un camping bien équipé ne fait pas de mal.

Leçons apprises et petites astuces

Avec le recul, voici quelques enseignements que je peux vous transmettre :

Et surtout : ne surchargez pas votre système. Le solaire est précieux mais a ses limites. En garder un usage raisonné est aussi ce qui rend cette énergie si gratifiante.

Mon feeling après quelques mois d’utilisation

Franchement ? Je ne reviendrais en arrière pour rien au monde ! Installer ce panneau m’a permis de franchir un cap dans ma quête d’autonomie. Je ne suis plus conditionné par les aires de service ou les campings, je suis libre de choisir mes haltes selon mes envies et non mes besoins en électricité.

Alors oui, le retour sur investissement n’est pas instantané. Il faut compter autour de 300 à 400€ pour un kit complet installé par soi-même. Mais le confort gagné – physique et mental –, lui, est immédiat. Savoir que vos batteries se rechargent pendant que vous randonnez, que vous flânez à vélo ou que vous sirotez un café au lever du soleil… c’est une forme de luxe simple, mais profond.

Et puis, il y a toujours ce petit plaisir discret, presque enfantin, de se dire qu’on avance désormais avec le soleil comme allié fidèle… Pas mal pour une vie nomade, non ?

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