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Toilettes sèches van : mon choix pour un voyage plus écologique

Toilettes sèches van : mon choix pour un voyage plus écologique

Toilettes sèches van : mon choix pour un voyage plus écologique

Pourquoi j’ai opté pour des toilettes sèches dans mon van

Quand on vit sur les routes, chaque mètre carré compte… et chaque geste envers la planète aussi. Depuis mes débuts en camping-car, j’ai testé différentes solutions pour les sanitaires. Mais avec le temps, l’idée de réduire mon impact écologique est devenue une priorité. C’est ainsi que j’ai décidé de laisser tomber la cassette chimique au profit de toilettes sèches dans mon van.

Un choix pas toujours évident à faire, tant les habitudes ont la vie dure. Pourtant, cette petite révolution dans mon aménagement a profondément changé mon quotidien nomade, à la fois sur le plan pratique, hygiénique et environnemental.

Toilettes sèches, késako ?

Avant de plonger dans les avantages, rappel rapide : les toilettes sèches, ce sont des WC sans eau, souvent à séparation, où les déchets solides sont récupérés dans un seau avec de la sciure ou des copeaux de bois, et les liquides dans un réservoir distinct.

Pas de chasse d’eau, pas de produits chimiques, pas de vidange en station. Le principe ? Simplicité, autonomie, et surtout, respect de l’environnement.

Et vous savez quoi ? C’est bien plus propre qu’on ne l’imagine !

Pourquoi c’est un vrai plus pour le camping-cariste

Franchement, en tant que baroudeur souvent en pleine nature, j’en avais un peu assez de courir après la station de vidange chimique à chaque fois que la cassette était pleine. Voici ce que les toilettes sèches m’apportent au quotidien :

Et puis, soyons sincères : vider une cassette chimique un jour de grande chaleur, ce n’est pas franchement une partie de plaisir.

Mon retour d’expérience après plusieurs mois d’utilisation

L’installation des toilettes sèches, je l’ai faite moi-même, directement dans mon van aménagé. J’ai opté pour un modèle compact à séparation (homemade mais inspiré de modèles commerciaux). Un seau inox de 15 litres pour les solides, un petit bidon de 5 litres pour l’urine. Et un sac en papier compostable pour le tout.

Petit conseil de routard : ne négligez pas les copeaux de bois. Je les prends dans une scierie locale ou en magasin animalier. C’est économique et ça fait parfaitement le job. J’en garde toujours un stock dans un bac hermétique sous le lit.

Même en hiver, dans le froid de l’Ariège ou du Cantal, je n’ai eu aucun souci d’odeurs ou d’humidité. Il faut juste penser à vider régulièrement les urines – tous les deux jours environ – pour éviter les débordements.

Ah, et si vous êtes deux à bord, une petite planification s’impose. Mais honnêtement, rien de bien contraignant. C’est même devenu un rituel entre nous : nettoyage hebdomadaire, ajout de sciure fraîche, on n’y pense presque plus.

Installer des toilettes sèches : ça coûte combien ?

Bonne nouvelle : vous n’avez pas besoin de vendre votre van pour vous équiper. Voici un aperçu des options :

Pour ma part, la version faite maison me suffit largement. Et elle a même trouvé une petite place sous mon lit plateforme sans encombrer le reste de l’espace à vivre.

Et le compostage dans tout ça ?

Petite précision importante : on pense souvent que les toilettes sèches imposent de composter soi-même les déchets. Ce n’est pas toujours possible en itinérance. Personnellement, je n’ai pas de composteur dans mon van (pas encore du moins !), mais j’utilise des sacs compostables biodégradables, que je jette dans des containers à déchets ménagers lorsque je suis en zone urbaine, ou dans des composts publics si j’en trouve.

La clé, c’est la discrétion et le respect des lieux. Et bien sûr, il ne faut jamais abandonner ses déchets en nature. Ça, c’est la base.

Petits conseils pour une expérience réussie

Si vous hésitez encore à franchir le pas, voici quelques astuces tirées de mes bivouacs :

Vers une autonomie plus responsable

Installer des toilettes sèches dans mon van a changé ma manière de voyager. Je me sens plus libre, plus léger, et surtout plus aligné avec mes valeurs. Quand on choisit la vie nomade, on choisit une autre relation à la nature. Et ça passe aussi par les petits gestes du quotidien.

Le confort moderne, on l’apprécie, c’est vrai. Mais il peut aussi rimer avec simplicité. Et franchement, quoi de plus agréable que de pouvoir stationner en pleine nature sans contrainte, sans stress, sans odeur… et avec le sourire en plus ?

Alors si vous envisagez vous aussi de passer à des toilettes sèches, je ne peux que vous encourager à franchir le pas. Essayez, adaptez, testez par vous-même. Vous risquez fort d’y prendre goût… et de ne plus jamais vouloir revenir en arrière.

Et si jamais vous avez des questions, besoin d’un coup de main pour l’installation ou tout simplement envie de partager votre expérience, écrivez-moi. Les récits de vanlifers sont toujours plus beaux quand ils se nourrissent les uns les autres.

Bonne route à tous, et que la nature reste notre plus bel abri !

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